La protection des sites de Paluel et de Penly est assurée par le Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG), basé sur chacune des centrales. Au total l’effectif des PSPG dédié à la protection nucléaire sur le territoire français est de 740 militaires. Composés de 37 gendarmes chacun, les PSPG sont formés par le GIGN pour prévenir et lutter contre les intrusions et les malveillances. Capables d’intervenir rapidement et de boucler une zone si besoin, ils assurent en patrouille une surveillance continuelle des abords des installations nucléaires. Formés aux risques nucléaires et toxiques, ils sont dotés d’importants moyens. Si la situation l’exige, les gendarmes du PSPG sont aidés par le GIGN qui intervient en moins de deux heures par voie aérienne. Leur mission est de protéger le site contre les accès non autorisés, par voie de terre ou d’eau depuis la mer. Ils sont également opérationnels pour lutter contre les actes de malveillance ou de sabotage et les tentatives de vols de matières nucléaires. En cas d’attaque avérée, le dispositif de sécurité prévoit une montée en puissance, avec l’intervention si besoin du GIGN. Si la sécurité des sites nucléaires est majeure, l’intérêt du grand public pour la sûreté se fait plus sensible, notamment sur les risques radiologiques à proximité de la centrale |