En cas d’accident, le Préfet est le directeur des opérations de secours. Le Maire, premier responsable de la sécurité civile dans sa commune, agit alors sous sa direction. |
Comment est-on prévenu ? |
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En cas d’accident, les habitants sont prévenus : |
par téléphone : un appel automatisé (SAPPRE) pour les habitants de la zone des 2 km autour des centrales, les informe des consignes à suivre. Les Maires assurent également le relais de l’information auprès de leurs administrés (porte-à-porte, klaxons, cloches de l’église) |
par les sirènes situées à la centrale, audibles dans toute la zone. Le signal de début d’alerte : 3 sons de 41 secondes chacun, séparés d’un intervalle de 5 secondes Le signal de fin d’alerte : son continu de 30 secondes |
par les médias : radios, tv, internet |
par des véhicules sonorisés, le cas échéant |
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En cas d’accident, et en fonction de son importance, le préfet déclenche les mesures appropriées : mise à l’abri, évacuation, prise de comprimés d’iode.
Lors de la gestion de l’urgence, la réponse des pouvoirs publics repose sur trois phases : réflexe, immédiate et concertée. Elles sont définies dans les plans particuliers d’intervention (PPI) des centrales. Le déclenchement d’une phase est décidée en fonction du type d’accident (cf. ci-dessous) et de son évolution dans le temps.
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PHASE RÉFLEXE entraîne la mise à l’abri de la population sur 2 km. Cette phase est adaptée aux accidents à rejets immédiats et de courte durée.
PHASE IMMÉDIATE entraîne l’évacuation de la population sur 5 km. Cette phase est adaptée aux accidents à rejets immédiats et de longue durée.
PHASE CONCERTÉE repose sur l’échange entre tous les acteurs afin de décider des mesures de protection les mieux adaptées et du périmètre d’application. Cette phase est adaptée aux accidents à rejets différés et de longue durée. |
En cas d’alerte, le premier réflexe est de se mettre à l’abri
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