Redémarrage de l’unité de production n°2
A l’arrêt depuis le 1er février dernier pour sa deuxième visite décennale, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly produit de nouveau à sa puissance maximale depuis le 5 juin 2014.
C’est une étape importante qu’a vécue l’unité de production n°2 de la centrale de Penly. L’unité a été arrêtée pendant quatre mois, dans le cadre d’une visite de maintenance qui a lieu tous les dix ans. Appelé « visite décennale », cet arrêt programmé a permis de procéder au renouvellement d’un tiers du combustible et de réaliser un important programme de maintenance et de contrôles. Parmi les temps forts de cette visite : le contrôle de l’étanchéité du circuit primaire, l’auscultation scrupuleuse de la cuve du réacteur par un robot spécialisé et le test de résistance et d’étanchéité de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Cette visite décennale marque une étape essentielle pour l’unité de production n°2, puisqu’il s’agit de valider la poursuite de l’exploitation pour dix années supplémentaires, sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) présente lors des grandes étapes de cet arrêt.
2 500 salariés d’EDF et d’entreprises partenaires ont été mobilisés pour réaliser plus de 18 000 activités.
Fin mai, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé le redémarrage de l’unité et le 30 mai l’unité était recouplée au réseau électrique, c’est à dire reliée au réseau national pour y évacuer tout ou partie de l’énergie produite par son alternateur. Et c’est le 5 juin 2014, à 13h, après avoir réalisé la remontée en puissance du réacteur et toutes les opérations de contrôle nécessaires que l’unité a atteint les 100% de puissance soit 1300 MW. Avec ses 2 réacteurs de 1300 MW, la centrale de Penly a produit en 2013, plus de 19 milliards de kWh et couvre à elle seule l’équivalent des besoins annuels en électricité de la Haute-Normandie.
Durant cet arrêt, l’ASN a procédé à 5 visites de chantier, toutes de manière inopinée. Aucune n’a fait l’objet de constat.
A l’automne, c’est l’unité de production n°1 qui sera mise à l’arrêt dans le cadre d’une Visite Partielle, pour laquelle sont attendus quelque 1 500 salariés d’entreprises partenaires.
